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Vrai / Faux

Manger sans gluten : Effet de mode ou pas ?

Vous avez tous entendu parler du « sans gluten ». Que faut-il en penser ? Faut-il l’éliminer de notre alimentation, ou au contraire ne rien changer dans notre façon de nous alimenter ? Nous allons tenter de vous éclairer sur ce sujet.

Par « gluten » on entend un ensemble de protéines, que l’on retrouve dans le blé, le seigle, l’orge, l’épeautre et l’avoine.

Tout d’abord il faut bien comprendre que nous ne parlons pas ici des patients qui ont une « maladie cœliaque», maladie auto-immune due à une intolérance majeure au gluten, diagnostiquée par une prise de sang et surtout une biopsie de la muqueuse intestinale, qui doit interdire toute consommation de gluten. Ces patients là représentent environ 1% de la population.

A côté de la maladie cœliaque, de nombreuses personnes sont sensibles au gluten (on parle aussi d’allergie retardée). Il ne s’agit pas là d’un problème d’auto-immunité mais de réaction inflammatoire consécutive à la consommation de gluten, qui peut engendrer des troubles des différents, pouvant aller de problèmes digestifs de type diarrhée ou douleurs abdominales, à des migraines, des problèmes cutanés, des dépressions, des problèmes de poids…

On pense qu’il y aurait aujourd’hui environ 10 à 15% de la population qui serait sensible au gluten dont beaucoup l’ignorent car ils ne rattachent pas forcement leur symptômes à une sensibilité au gluten. De plus il est beaucoup plus complexe de l’authentifier. Il existe des analyses sanguines faites uniquement dans certains laboratoires qui testent les IGG spécifiques permettant de mettre en évidence ce que l’on appelle des « allergies retardées ». Ces tests permettent de savoir si vous réagissez face à divers aliments ou ingrédients dont notamment le gluten. Malheureusement ils ne sont absolument pas pris en charge par la sécurité sociale. Ainsi la plupart se contentent d’enlever le gluten de leur alimentation pendant plusieurs mois afin de rechercher une amélioration de leurs symptômes.

Alors pourquoi y-aurait-il aujourd’hui tant de personnes sensibles au gluten ?

Deux explications sont aujourd’hui avancées :

En réponse à la demande alimentaire mondiale les céréales ont été croisés au fil du temps, pour un meilleur rendement. Le blé que nous consommons actuellement, est un blé qui comporte 14 paires de chromosomes voir 21 paires contre 7 dans les blés anciens. Ainsi notre patrimoine enzymatique ne serait pas apte à digérer et à tolérer ces blés génétiquement modifiés, ce qui semble être une hypothèse assez logique.

La deuxième explication tient de la teneur en gluten des farines actuelles. En effet, le gluten est la protéine qui rend la céréale élastique et qui permet de gonfler. Plus il y a de gluten dans votre pain, plus il est souple et plus il gonfle. Ainsi les industriels, pour un meilleur rendement rajoute du gluten dans la farine ce qui améliore également la conservation.

Si vous additionner ces 2 explications, vous comprenez mieux pourquoi il y a de plus en plus de personnes sensibles au gluten.

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D’un point de vue pratique, quelle attitude adopter :

Soit vous avez des troubles récurrents, (céphalées, troubles cutanés, digestifs, anxiété, problème de poids…) ou une maladie auto immune (thyroïdite Hashimoto, SEP…)et l’idéal serait de faire une prise de sang pour savoir si vous avez une intolérance au gluten, à la suite de quoi votre médecin vous guidera dans l’éviction temporaire ou totale du gluten.

Soit vous n’avez aucun trouble particulier, auquel cas une attitude logique serait de baisser le plus possible votre consommation de gluten afin de ne pas déclencher une sensibilisation au gluten voir une pathologie ultérieurement. Evitez de manger des pâtes, remplacez les plus souvent par du riz (même si cette céréale a été croisée, sa génétique n’a jamais été modifiée). Evitez de manger de la baguette tous les jours, choisissez des pains plus anciens comme le petit épeautre (peu, voir pas modifié au fil du temps et ne contient que très peu de gluten) et évitez d’en consommer à chaque repas… De plus prenez soin de vos intestins, car toute hyperperméabilité intestinale fera le lit d’une sensibilité au gluten. En effet si votre paroi intestinale est « abimée » elle ne jouera pas son rôle de barrière et sera susceptible de laisser passer des molécules qui devraient être digérées au préalable dans l’intestin ou ne devrait pas passer du tout, ce qui pourrait déclencher une réaction immunitaire notamment face au gluten. Parlez-en à votre médecin pour qu’il vous explique comment « entretenir » votre barrière intestinale.

 

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Le café est-il bon pour la santé ?

 

 

Le café a souvent mauvaise réputation, et pourtant…. Jusqu’à 3 ou 4 tasses par jour il aurait plus de bienfaits que d’effets néfastes sur la santé.

 

Sa richesse en caféine est accusée de pouvoir faire monter la tension, accélérer le cœur et le transit, et majorer l’anxiété s’il est consommé en excès, c’est à dire à plus de 4 à 6 tasses par jour selon la susceptibilité de chacun, puisque notre sensibilité à la caféine est très variable d’un individu à l’autre.

En effet, le café à tendance à faire baisser notre taux de Magnésium et de vitamines B, ce qui, à hautes doses, serait responsable des effets précités. Toutefois, sachez que le mode de préparation du café influe sur la teneur en caféine, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le café filtre est bien plus riche en caféine qu’un expresso puisque le temps d’infusion est beaucoup plus long.

 

Toutefois de plus en plus d’études vantent les mérites du café sur la santé. On connaît tous son côté stimulant sur le cerveau mais il fait bien plus que ça.

En effet le café est extremement riche en antioxydants et de par ce fait, nous protègerait du diabète de type 2 ainsi que de nombreux cancers. :

 

– Selon une étude américaine récente , l’acide chlorogénique protégerait contre les effets carcinogènes des UVB, et nous protègerait probablement du mélanome.

– Une autre étude , française cette fois-ci, a démontré un effet protecteur vis à vis de la maladie de parkinson, du déclin cognitif et de l’alzheimer à partir de 2 tasses par jour.

– Des chercheurs du département nutrition de la Harvard school, auraient démontré encore une fois un effet préventif sur le diabéte de type 2 en contrôlant la glycémie, voir en la réduisant en cas de surpoids, pour une consommation supérieure ou égale à 3 tasses par jour.

 

Alors arrêtons de culpabiliser quand on prend un café ! Sans excès, il est excellent pour la santé, voir même protecteur. Attention toutefois à le prendre sans sucre et à privilégier plutôt un expresso qu’un café filtre.

Bonne dégustation !

 

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Non les jus de fruits ne sont pas à considérer comme une portion de fruits

 

La saison s’y prête, les jus de fruits et smoothies en tout genre sont partout, mais ne vous y trompez pas, ne vous donnez pas bonne conscience en pensant consommer un fruit, vous consommez surtout et avant tout, une « boisson sucrée ».

 

Je m’explique : Dès lors que le fruit est transformé, c’est à dire, broyé (dans un blender) ou chauffé (en compote par exemple), les fibres du fruit sont déstructurées et ne jouent plus leur rôle.

 

Le fruit est riche en sucre (fructose), mais l’absorption de celui ci est ralentie par les fibres qu’il contient. Lorsque vous le consommez en jus, vous avez cassé les fibres et le sucre du fruit pénètre beaucoup plus vite dans le sang, cela a modifié ce que l’on appelle l’index glycémique du fruit qui est alors beaucoup plus élevé.

 

Plus l’index glycémique d’un aliment est élevé, plus le sucre monte rapidement dans le sang, ce qui est préjudiciable pour votre poids et votre santé.

 

L’exemple typique est celui de la pomme : le fruit entier est excellent pour la sante alors que la pomme cuite a déjà un index glycémique plus élevé, la compote encore plus (fibres chauffées et cassées) et le jus de pomme est le jus de fruit à éviter.

 

Quelques règles pour pouvoir profiter d’un jus ou d’un smoothie :

 

Tout ce qui est acheté doit être « 100 % pur jus » (ils peuvent rajouter du sucre dans le « pur jus » sans vous le dire) et acheté dans les rayons frais dans un récipient opaque, si vous comptez bénéficier de quelque vitamines du fruit.

 

Les jus pressés maison ou les smoothies maison doivent être faits au dernier moment pour profiter au maximum des vitamines (vous perdez 50% de la vitamine C avec l’air et la lumière, en 10 minutes).

 

Evitez au maximum de les boire entre les repas. A l’inverse, comme pour tout produit sucré, si vous le consommez en fin de repas, le sucre du jus sera mélangé dans votre estomac au reste du repas , et sera donc absorbé beaucoup plus lentement, ce qui fait baisser son index glycémique.

 

Enfin privilégiez le matin, avec le petit déjeuner, car vous utiliserez le sucre du jus beaucoup plus facilement qu’en fin de journée où vous vous rapprochez de la période du sommeil et risquez de stocker le sucre inutilisé.

 

Au total privilégiez les fruits plutôt que les jus qui sont à considérer avant tout comme des boissons sucrées, et si vous voulez vous faire plaisir avec un jus : toujours du 100 % pur jus, et uniquement le matin au petit déjeuner

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Jambon Serrano, Iberico, Bellota…. Faites votre choix :

 

La saison s’y prête, la charcuterie s’invite sur toutes les tables, alors comment faire le bon choix, pour votre santé et votre poids.

 

Sans aucune hésitation, même si votre porte monnaie va devoir s’alléger un peu plus, choisissez le Bellota (« gland »). Même s’il ne faut pas en abuser à cause de sa teneur élevée en sel, ce type de jambon cru n’est pas si « mauvais » qu’on ne le pense.

 

Quelques explications :

 

– Le serrano est un jambon cru issu de porcs de race blanche, élevés le plus souvent de façon industrielle.

 

– Le jambon ibérique est issu de porcs de race ibérique, à la robe foncée voir noire. Selon l’alimentation des cochons ibériques, vous trouverez différentes catégories de jambon comme le « cebo » nourris de légumes et céréales et à l’opposé le « Bellota » dont les cochons sont élevés en pleine nature et nourris aux « glands ».

 

Comme la qualité des graisses du jambon, dépend étroitement de ce que le cochon aura mangé, en mangeant du Bellota, vous consommerez un jambon riche en oméga 3, ces graisses dont nous manquons très facilement avec l’alimentation occidentale, qui sont si précieuses pour notre santé et ne font pas grossir. Quant à son parfum de noisettes et son « fondant » il ne pourra que vous séduire.

Depuis 2014, sachez que l’appellation « pata negra » est également réservée aux Jambons Bellota provenant de race 100 % ibériques.

 

Alors, oui, même si vous en consommerez moins car son prix est bien plus élevé, Le « Bellota » est à privilégier si vous souhaitez prendre soin de votre santé, de votre poids et si vous voulez ravir votre palais.

 

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UNE ALTERNATIVE AU SEL ?

LE GOMASIO OU

GOMASHIO

 

Utilisé au Japon depuis des milliers d’années comme condiment, il est composé d’un mélange de sésame broyé (goma) et de sel marin (shio).

Il remplacera avantageusement votre sel de table :

Le gomasio, vous permet de relever vos plats tout en mettant beaucoup moins de sel, puisque pour 100 g de gomasio il y a environ 4 grammes de sel (attention les teneurs peuvent varier selon les marques).

Vous enrichirez votre alimentation en vitamine E anti-oxydante par excellence, en vitamines B, mais aussi en calcium et magnésium dont le sésame est très bien pourvu. On retrouve également une teneur élevée en fibres dans le sésame (environ 14 g pour 100g) ce dont nous manquons considérablement et qui a un rôle fondamental pour notre santé et notamment pour la prévention du cancer du colon.

Son parfum de sésame parfume très agréablement tous vos mets et notamment les salades… Essayez-le, je suis sûre que vous l’adopterez. Vous le trouverez très facilement dans les boutiques « bio ».

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LE BREUIL OU LE GREUIL

 

 

Deux appellations pour un même produit fabriqué en Aquitaine et au pays basque.

Produit très intéressant pour ceux qui se soucient de leur poids et de leur santé puisqu’il est très riche en protéines (bien plus que le fromage blanc pourtant si recommandé dans les régimes) et très pauvre en graisses. Sa concentration en protéines lui confère un effet coupe faim remarquable.

En effet Il est issu du lactosérum de la brebis, communément appelé, « petit lait » qui est chauffé puis égoutté. C’est un fromage frais qui doit être consommé dans les 3 ou 4 jours.

Rappelez vous que le petit lait est utilisé de par sa richesse en protéines pour faire « des poudres de protéines » pour les sportifs (whey protéine).

Il est très apprécié nature mais peut se consommer aussi salé ou « sucré » avec un peu de miel ou de sirop d’agave.

Utilisez le au petit déjeuner où il aura un effet dynamisant car ses protéines vont permettre la sécrétion de la dopamine du matin qui vous booste, ou bien au gouter, ou en cas de fringale pour vous caler.

Voilà un aliment saisonnier (vous le trouverez de décembre à juillet avec les fromages frais) que vous pouvez consommer sans modération, à condition bien sûr de ne pas l’inonder de miel !

 

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